Cegedim a publié un chiffre d’affaires au troisième trimestre qui ne surprend pas les marchés. Aujourd’hui, Société Générale relève son objectif de cours de 26,5 à 27,5 euros.
L’entreprise de technologies et de services spécialisés dans le domaine médical, Cegedim, a publié un chiffre d’affaires sur les neuf premiers mois de l’année en recul de 0,9% en données publiées (-0,2% en organique), à 642,6 millions d’euros. L’acquisition de l’anglais Webstar et du français SoCall ont contribué positivement (+0,2%), alors que les effets de change ont pesé à hauteur de 0,8 point.
Sur la même période, l’EBITDA (excédent brut d’exploitation) s’établit à 89,1 millions d’euros, en recul de 1,4 million d’euros. Freinée par l’activité Professionnels de santé et Assurances et services, compensés par la division Activité GERS et Réconciliation, la marge s’établit à 13,9%, contre 14% un an plus tôt. Le cabinet d’analyses Gilbert Dupont fait remarquer que les efforts « de réduction de la base des coûts fixes depuis plusieurs trimestres » participe à cette stabilité.
Désendettement et cessions
Cegedim annonce avoir signé fin octobre le contrat de cession définitif de la branche CRM et données stratégiques à l’américain IMS Health Inc. Cette cession, qui permet au groupe de dégager 385 millions d’euros, est bien perçue par l’agence de notation Standard & Poor’s, qui a décidé de placer le groupe « sous surveillance avec implication positive de la note B+ du groupe », précise la direction.
Le coût de l’endettement financier recule de 8,9 millions d’euros, à 38,3 millions contre 47,3 millions un an plus tôt. L’amende de 5,7 millions d’euros, infligée par l’Autorité de la concurrence passe en charges exceptionnelles, qui ressortent à 5,6 millions d’euros. Enfin, la charge d’impôt a augmenté de 6,6 millions d’euros, en raison de la « non-activation des impôts différés des différentes entités déficitaires »,et passe à -5,6 millions.
Côté perspectives, les objectifs du groupe devraient se confirmer en 2014, confortés par la « quasi-stabilité du chiffre d’affaires organique » et par « l’évolution de la marge du résultat opérationnel courant » sur les neuf premiers mois de l’année.
Dorian Schaal (@DorianSchaal)